samedi 6 juin 2009

Vendredi 5 juin 2009, journée mondiale de l'environnement : le SYMOVE décide la construction du deuxième incinérateur à Villers Saint Sépulcre.

C'est donc au cours de la journée mondiale de l'environnement que le Symove, présidé par le sénateur VASSELLE, a décidé que le deuxième incinérateur d'ordures ménagères du département de l'Oise serait construit à Villers Saint Sépulcre. Une décision prise malgré l'opposition de la communauté rurale du Beauvaisis et de l'Agglo du Beauvaisis, présidée respectivement par monsieur Yves ROME, président PS du conseil général de l'Oise, et par madame Caroline CAYEUX, maire UMP de BEAUVAIS.

156 voix pour, 30 voix contre, 160 abstentions, 142 absents, soit un total de 488 voix.
Une minorité de 32 % des élus imposent leur choix à la moitié du département !

Comme le soulignait notre collectif, inquiet des risques sanitaires notoires liés aux dégagement toxiques des incinérateurs d'ordure ménagères, aucun professionnel de santé n'a été associé aux travaux du SYMOVE (à l'exception du docteur Duclercq, vice président du SYMOVE et partie prenante du dossier puisque vice président de la communauté de communes qui va bénéficier des retombées toxiques, mais surtout économiques, de ce nouvel incinérateur).

Nous demandions un moratoire de cinq ans, délai correspondant à la mise en place de la pesée embarquée dans le cadre du Grenelle de l'environnement : peine perdue.

Nous demandions la constitution d'un comité scientifique indépendant, géré par notre collectif et par les professionnels de santé locaux volontaires : double peine, perdue également.

Il nous est répondu qu'un comité de pilotage a travaillé sur le projet. Parce que soupçonnés de trop faire peur aux populations locales, les professionnel de santé sont donc interdits de débat. Faut-il en déduire que certaines vérités scientifiques continuent de déranger...

Nous demandons donc à monsieur VASSELLE, élu de la République, d'ouvrir les portes du comité de pilotage du SYMOVE aux professionnels de santé afin de confronter les doutes des scientifiques aux certitudes de nos élus.