Une minorité de 32 % des élus imposent leur choix à la moitié du département !
Comme le soulignait notre collectif, inquiet des risques sanitaires notoires liés aux dégagement toxiques des incinérateurs d'ordure ménagères, aucun professionnel de santé n'a été associé aux travaux du SYMOVE (à l'exception du docteur Duclercq, vice président du SYMOVE et partie prenante du dossier puisque vice président de la communauté de communes qui va bénéficier des retombées toxiques, mais surtout économiques, de ce nouvel incinérateur).
Nous demandions un moratoire de cinq ans, délai correspondant à la mise en place de la pesée embarquée dans le cadre du Grenelle de l'environnement : peine perdue.
Nous demandions la constitution d'un comité scientifique indépendant, géré par notre collectif et par les professionnels de santé locaux volontaires : double peine, perdue également.
Il nous est répondu qu'un comité de pilotage a travaillé sur le projet. Parce que soupçonnés de trop faire peur aux populations locales, les professionnel de santé sont donc interdits de débat. Faut-il en déduire que certaines vérités scientifiques continuent de déranger...
Nous demandons donc à monsieur VASSELLE, élu de la République, d'ouvrir les portes du comité de pilotage du SYMOVE aux professionnels de santé afin de confronter les doutes des scientifiques aux certitudes de nos élus.